Automates à musique

J’ai passé mon enfance dans l’univers des automates à musique que fabriquaient mes parents. Des personnages animés d’une mécanique horlogère racontant chacun leur histoire dans une féérie de mouvements saccadés.
Très tôt (7ans), mon père m’a glissé des caisses sous les pieds pour accéder aux manivelles des tours. J’ai appris à limer droit un jonc carré d’acier et j’ai commencé à produire des parties de mécanique pour les automates.
J’ai appris à affûter un outil, un foret, à calculer une vitesse de coupe et à tailler des engrenages au plateau diviseur. Ma mère habillait les automates et mon père les vendait en France et en Europe.

Arlequin et Colombine
L’élégante marcheuse

Par la suite, en 1995, je suis allé les vendre aux États-Unis. J’ai fait un catalogue de photos avec descriptifs en anglais que je suis allé présenté dans les grands magasins de luxe de New York (Tiffany & Co, Bergdorf Goodman)

La fillette au cerceau
Le fumeur de cigarette

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